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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Quelle est la différence entre un pistolet et un revolver ?
    Si vous souhaitez écouter les épisodes recommandés, voici les liens:1/ Pourquoi la statue d’un champion grec fut-elle jugée pour meurtre ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-la-statue-dun-champion-grec-fut-elle-jug%C3%A9e/id1408994486?i=1000736941021Spotify:https://open.spotify.com/episode/3GuacQak6LzJVZbugCtu3J?si=ee7d042efbc84c442/ Pourquoi les TV ultra HD se servent-elles strictement à rien ? Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-tv-ultra-haute-d%C3%A9finition-se-servent-elles/id1057845085?i=1000736245174Spotify:https://open.spotify.com/episode/1zxI7BtQrk6BdFc7lvaPqp?si=K4dxEGIKQ_uvdb9Uy8Vpfw3/ Comment un simple shampoing peut-il provoquer un AVC ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/comment-un-shampoing-peut-il-provoquer-un-avc/id1062748833?i=1000736245201Spotify:https://open.spotify.com/episode/71hlGzr9VD1qvSnADFLfA2?si=7XgEI1sjSK6eN7KF9IHblQ---------------Un pistolet et un revolver sont deux types d’armes de poing, c’est-à-dire des armes à feu conçues pour être tenues et utilisées d’une seule main. À première vue, ils se ressemblent. Pourtant, leur fonctionnement et leur conception diffèrent profondément. Comprendre cette différence, c’est plonger dans l’histoire de l’évolution des armes à feu.Le revolver apparaît au XIXe siècle. Son nom vient du mot anglais to revolve, “tourner”, car son principe repose sur un barillet rotatif. Ce barillet contient plusieurs chambres, chacune accueillant une cartouche. À chaque pression sur la détente, le barillet tourne pour aligner une nouvelle cartouche avec le canon, prête à être tirée.Ce mécanisme ingénieux, popularisé par Samuel Colt dès les années 1830, a fait du revolver une arme fiable, simple et robuste. Son principal avantage : il peut rester chargé longtemps sans risque d’enrayement, ce qui le rend très apprécié pour sa fiabilité. En revanche, sa capacité est limitée, souvent à six coups, et le rechargement est lent, car il faut insérer chaque cartouche une à une.Le pistolet, lui, fonctionne différemment. Il ne possède pas de barillet, mais un chargeur — un boîtier inséré dans la crosse — contenant plusieurs munitions. Lorsqu’un tir est effectué, une partie de l’énergie du coup sert à éjecter la douille vide et à introduire automatiquement la cartouche suivante dans la chambre. Ce système semi-automatique, perfectionné au XXe siècle, permet de tirer plus rapidement et de recharger plus vite. C’est pour cela que les pistolets modernes sont aujourd’hui préférés par les forces de l’ordre et les armées.... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:54
  • Pourquoi un cheval fut-il fusillé pour résistance ?
    En France, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire d’un cheval allait devenir l’un des épisodes les plus inattendus et les plus poignants de la Résistance. Son nom : Iris XVI, un bel alezan appartenant à l’École de cavalerie de Saumur. Un animal réputé pour son calme, son intelligence… et sa fidélité presque humaine. Mais en 1940, lorsque les troupes allemandes envahissent la région, son destin bascule.Les Allemands réquisitionnent tout : bâtiments, armes, véhicules… et chevaux. Iris XVI se retrouve alors affecté à un officier allemand, un certain colonel qui, comme beaucoup de ses camarades, ignore tout du tempérament particulier de l’alezan français. Ce qu’il ne sait pas non plus, c’est que les chevaux de Saumur, dressés selon une tradition prestigieuse, obéissent à des signaux très subtils, à une complicité et à une manière de monter propres à la cavalerie française. Les ordres germaniques, brusques, secs, autoritaires, ne font qu’agacer l’animal.Mais chez Iris XVI, l’agacement se transforme vite en acte de défiance.Lors d’une inspection, le colonel allemand salue un supérieur, passe devant sa troupe… et met pied à l’étrier. À peine installé en selle, il ordonne au cheval de partir au trot. Iris XVI ne bronche pas. Nouvel ordre, cette fois d’un ton sec. Silence. Le cheval reste immobile, les oreilles couchées. Furieux, l’officier lui enfonce les éperons. L’alezan bondit alors… mais pas dans la direction attendue.Dans un mouvement vif et précis, il se cabre, pivote, puis projette brutalement son cavalier au sol. Le colonel chute lourdement, sous les rires étouffés des soldats français qui assistent à la scène sans pouvoir intervenir. Humilié, blessé dans son orgueil, l’officier allemand se relève, livide. Quelques secondes suffisent pour transformer son humiliation en vengeance.Il ordonne l’impensable.Iris XVI, un cheval qui n’a fait qu’obéir à son instinct et à son dressage, est déclaré “dangereux” et “incontrôlable”. Le verdict tombe comme une condamnation : fusillé pour acte de résistance. Le cheval est abattu sur la place de l’École de cavalerie de Saumur, sous les yeux horrifiés des Français réquisitionnés. Sa dépouille est enterrée à la hâte, sans cérémonie.Mais malgré les années, l’histoire n’a jamais disparu. Elle circule d’abord en murmures, devient une légende parmi les anciens cavaliers de Saumur, puis un symbole : celui d’un animal qui, par son comportement instinctif, s’est opposé à l’occupant. Beaucoup y voient un acte de résistance digne d’un soldat.Aujourd’hui encore, Iris XVI est considéré comme le seul cheval officiellement fusillé pour acte de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom flotte comme un hommage : celui d’un animal qui n’a pas accepté de se laisser dompter par l’ennemi. Un héros silencieux, tombé sans savoir qu’il incarnait l’honneur de toute une institution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:13
  • Pourquoi trouve-t-on des snacks près des ordinateurs à Taïwan ?
    Si vous visitez un laboratoire de recherche, une salle de serveurs ou une entreprise high-tech à Taïwan, vous remarquerez peut-être un détail intrigant : des paquets de snacks Kuai Kuai soigneusement posés sur les ordinateurs, les routeurs ou les machines industrielles. Non, ce n’est pas une pause-café oubliée. C’est un rituel bien réel, respecté par des ingénieurs, des chercheurs et même des institutions gouvernementales.Tout commence avec la marque Kuai Kuai (乖乖), littéralement « sois sage » ou « sois obéissant » en chinois. Créés dans les années 1960, ces petits biscuits soufflés au maïs sont très populaires à Taïwan. Mais avec le temps, leur nom a pris une valeur symbolique inattendue : dans la culture taïwanaise, placer un paquet de Kuai Kuai à proximité d’un appareil, c’est une manière humoristique et superstitieuse de lui demander d’« être sage » — autrement dit, de fonctionner sans panne.Le rituel s’est propagé dans les années 1990 dans les milieux technologiques et scientifiques. Les ingénieurs, confrontés à des machines capricieuses ou à des serveurs instables, ont adopté ces snacks comme porte-bonheur officiels. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir un paquet vert de Kuai Kuai sur les serveurs d’une banque, les ordinateurs d’un observatoire ou même sur les satellites de l’agence spatiale taïwanaise !Mais attention : le code couleur est crucial. Le paquet vert, saveur noix de coco, est celui qu’il faut utiliser, car le vert symbolise le bon fonctionnement, la stabilité et la sécurité. En revanche, les paquets jaunes ou rouges sont à proscrire : le jaune évoque l’avertissement, le rouge la panne ou le danger. Certains techniciens vont jusqu’à vérifier la date de péremption du paquet, car un Kuai Kuai périmé risquerait d’annuler son effet protecteur — voire d’attirer la malchance !Les entreprises ont même institutionnalisé la pratique : certains services de maintenance exigent qu’un paquet neuf soit déposé après chaque mise à jour logicielle. D’autres personnalisent leurs Kuai Kuai avec des étiquettes de projet ou le nom de la machine.Derrière cette superstition amusante se cache un aspect typiquement taïwanais : un mélange de technologie de pointe et de traditions populaires. Les ingénieurs savent bien que les biscuits n’ont aucun pouvoir magique… mais ils les gardent quand même, par respect pour le folklore et pour l’esprit d’équipe qu’il crée.En somme, le Kuai Kuai n’est pas qu’un snack : c’est un symbole de chance et de stabilité, devenu la mascotte officieuse de l’industrie high-tech taïwanaise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:30
  • Pourquoi mangeons-nous du sable sans le savoir ?
    La question paraît absurde, presque inquiétante, et pourtant la réponse est simple : nous consommons régulièrement du dioxyde de silicium, aussi appelé silice, classé comme additif alimentaire sous le nom de E551. Et cette silice n’est rien d’autre qu’un proche cousin… du sable.Attention : il ne s’agit pas du sable granuleux que l’on trouve sur la plage, mais d’une forme extrêmement fine et amorphe, invisible à l’œil nu. Cette poudre très légère possède une propriété précieuse pour l’industrie alimentaire : elle empêche les aliments de coller entre eux. C’est ce qu’on appelle un agent anti-agglomérant. Sans elle, de nombreux produits de nos placards formeraient des blocs durs et inutilisables.On retrouve cet additif dans le café soluble, les soupes en poudre, les sauces instantanées, certaines épices, les compléments alimentaires, mais aussi dans le très banal sel de table. Le rôle du E551 est toujours le même : absorber l’humidité, rendre le produit fluide, permettre un meilleur dosage et éviter les paquets compacts.Mais d’où vient cette idée d’ajouter de la silice alimentaire ? En fait, cette pratique est ancienne. Dès les années 1950, les industriels comprennent que la poudre de silice améliore la conservation et la manipulation des produits secs. Elle ne modifie ni le goût ni la couleur, elle est stable, bon marché, efficace… et naturellement abondante : la silice constitue environ 60 % de la croûte terrestre.La question qui fâche vient alors : est-ce dangereux ? Les agences sanitaires – européennes comme américaines – considèrent la silice amorphe comme sûre aux doses utilisées dans l’alimentation. Elle traverse notre organisme sans être absorbée. En revanche, une autre forme de silice, appelée silice cristalline, est à éviter lorsqu'elle est inhalée sous forme de poussière : elle est classée cancérogène dans certaines conditions. Ce n’est cependant pas celle que l’on trouve dans les aliments.Paradoxalement, nous en consommons tous, quotidiennement, sans nous en rendre compte. Et l’on pourrait aller encore plus loin : la silice est également utilisée dans certains vins, dans la filtration de la bière, dans le pain industriel ou encore dans certaines friandises, toujours pour stabiliser les textures.En somme, nous ne mangeons pas du sable au sens littéral, mais un ingrédient très commun, purifié, contrôlé et utile. Un minéral discret qui accompagne en silence la plupart des produits secs de nos cuisines. Et dont nous ignorons presque toujours la présence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33
  • Pourquoi les statues sont-elles souvent en bronze ?
    Depuis plus de 4 000 ans, le bronze est le métal préféré des sculpteurs. Des dieux grecs aux figures contemporaines, il traverse les siècles sans prendre une ride. Mais pourquoi ce matériau, né à l’aube de la civilisation, reste-t-il encore aujourd’hui la référence absolue de la sculpture ?Le bronze est un alliage de cuivre et d’étain. Dès l’Antiquité, les artisans ont découvert que cette combinaison produisait un métal à la fois résistant, malléable et durable. Contrairement au fer, qui rouille, ou à la pierre, qui casse, le bronze supporte le temps, les intempéries et les manipulations sans se dégrader. Il ne se fissure pas, ne se corrode que très lentement et peut même être poli pour briller comme de l’or.Mais la vraie révolution du bronze, c’est sa souplesse artistique. Lorsqu’il est chauffé, il devient liquide et peut être coulé dans des moules très précis. Cette technique, appelée “cire perdue”, consiste à sculpter d’abord le modèle en cire, à le recouvrir d’un moule en argile, puis à faire fondre la cire pour y verser le métal fondu. Résultat : le bronze reproduit fidèlement les moindres détails du modèle original — muscles, plis du tissu, expression du visage. C’est grâce à cela que les artistes de la Grèce antique ou de la Renaissance ont pu donner vie à des œuvres d’un réalisme saisissant.Le bronze possède aussi une valeur symbolique. Par sa couleur chaude et sa brillance, il évoque la noblesse, la force et la permanence. De nombreux peuples l’ont utilisé pour représenter leurs dieux, leurs héros ou leurs souverains, précisément parce qu’il résiste à l’usure du temps. Une statue en bronze, c’est un message de puissance et d’éternité.Un autre atout du bronze est sa stabilité physique : en refroidissant, il se contracte légèrement, ce qui facilite le démoulage et réduit le risque de cassure. De plus, il peut être fondu et refondu sans perdre ses qualités, permettant de corriger, réparer ou même recycler les œuvres.Aujourd’hui encore, les sculpteurs contemporains continuent de choisir ce métal millénaire, autant pour ses qualités techniques que pour son héritage artistique. Le bronze allie la solidité du métal à la finesse du geste humain — un mariage parfait entre science et art.En somme, si les statues sont souvent en bronze, c’est parce que nul autre matériau ne conjugue aussi bien beauté, précision et immortalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04

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